La revue VSE est éditée par l’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion depuis 1960. Cette revue figure dans le classement de la Fnege (Fondation nationale pour l’enseignement et la gestion en entreprise) (https://www.fnege.org/publications/classement-des-revues).

Un positionnement original au service de la transversalité des organisations !

Pour comprendre au vingt-et-unième siècle les moyens par lesquels les richesses se forment, se distribuent et se consomment, il nous semble indispensable d’analyser en profondeur les organisations en général, et les entreprises en particulier. Dans tous les territoires, les entreprises occupent une position essentielle dans la création de richesse, que ce soit par leur production, leur participation aux échanges ou leur versement de salaires. Les projets scientifiques qui en découlent, à travers les travaux de recherche que réalise la communauté scientifique, nous semblent étroitement liés à la nécessité d’apporter une compréhension de ces faits au service de la société. Pourtant, si dans le champ académique plusieurs structures communes existent, VSE représente la seule revue académique généraliste offrant un espace d’échange entre les spécialistes académiques et professionnels, entre les Sciences de Gestion et les autres disciplines, entre les chercheurs expérimentés et les jeunes docteurs (ce positionnement s’illustre parfaitement dans le numéro spécial publié chaque année par VSE et consacré au prix de thèse de l’ANDESE)…

Ce positionnement généraliste et transversale est la particularité de VSE depuis sa création, en 1960. VSE a su maintenir une publication régulière pendant toutes ces années pour apporter un regard complémentaire aux autres supports plus spécialisés de nos communautés scientifiques. Ces deux axes sont au cœur de l’ADN de VSE depuis toutes ces années. Le positionnement généraliste de VSE s’inscrit dans une exigence académique qu’impose toute démarche de recherche scientifique. Mais la nécessité de décloisonner les expertises des uns et des autres dans une démarche plus générale de nos approches est indispensable à la compréhension des tendances sociétales actuelles et futures. La science impose un travail de fond avec des expertises qui peuvent conduire à une sur-spécialisation des résultats. Cette situation est un processus normal où chacun d’entre nous tend à contribuer toujours un peu plus à nos thématiques. Des revues scientifiques de qualité s’inscrivent dans la diffusion de ces travaux. VSE tend à s’inscrire dans une démarche de complémentarité à ces mêmes revues en proposant de rendre plus transversale certains de ces travaux pour les faire entrer en résonnance à des enjeux sociétaux plus globaux. Cette transversalité doit permettre aux auteurs de se questionner quant à leurs travaux dans le sens où ils vont s’adresser à des spécialistes de leurs domaines respectifs, mais aussi à de plus jeunes docteurs, à des experts professionnels mais aussi à d’autres chercheurs spécialistes dans d’autres thématiques voire champs disciplinaires…

Ainsi, ce positionnement novateur de VSE dès 1960 et qui perdure depuis toutes ces années nous a conduit à conforter la politique éditoriale sur les axes suivantes :

  • Les contributions à VSE doivent être originales et ne pas faire l’objet de publications dans d’autres revues scientifiques francophones ou anglophones ;
  • Les contributions à VSE doivent s’inscrire dans une démarche de généralisation des approches afin d’élargir la compréhension les champs disciplinaires utilisés ;
  • Les contributions à VSE doivent permettre une certaine transversalité dans les apports scientifiques proposés (transversalités dans les champs disciplinaires, transversalités dans les terrains utilisés, transversalités dans les collaborations chercheurs/professionnels…) ;
  • Les contributions à VSE doivent impérativement apporter une dimension factuelle quant aux apports et aux préconisations managériales induites in fine.

VSE revendique une démarche éthique en tant qu’organisation impliquée au sein de sa communauté scientifique. A ce titre, elle applique dans ses propres process la charte éthique « Code de conduite européen pour l’intégrité en recherche[1] ». Chaque auteur souhaitant soumettre un article à la revue scientifique VSE s’engage à respecter scrupuleusement cette charte éthique. Le comité de rédaction s’autorise le droit de refuser des contributions scientifiques qui ne s’inscriraient pas dans les valeurs portées par cette charte éthique.

Les contributions à VSE seront d’abord soumises au comité de rédaction qui déterminera si les articles peuvent entrer dans le processus d’évaluation. Ensuite, une procédure en double aveugle est réalisée par des membres du comité scientifique et/ ou un professionnel concerné par la thématique. Les commentaires des évaluateurs sont transmis aux auteurs. Les articles ne seront acceptés pour publication que s'ils prennent en compte les commentaires des évaluateurs. Tout article soumis par un auteur entraîne automatiquement son accord pour une publication dans VSE en édition papier et en édition numérique. L'auteur ou les auteurs atteste (nt) que l'article proposé est le fruit d'un travail individuel ou à plusieurs (collectif) et que les sources utilisées sont explicitement référencées dans les références biographiques annexées à l’article.

Afin d’illustrer cette politique éditoriale, il vous est ici listé quelques indicateurs résultant des 5 dernières années de publications de VSE :

  • 50% de sélectivité en moyenne sur les 5 dernières années concernant les articles soumis à VSE ;
  • 215 685 téléchargements d’articles VSE en 2020 sur la plateforme CAIRN (origine des principaux téléchargements : France, Canada, Maroc…) ;
  • Des facteurs d’impact d’après Harzing de 14 h-index et 20 g-index concernant les publications de VSE ;
  • 25,25% d'articles publiés comportant au moins un auteur rattaché à une institution étrangère sur les 5 dernières années (principales institutions internationales étrangères : Cameroun, Tunisie, Turquie, Maroc, Sénégal, Algérie, Côte d'Ivoire, Luxembourg, Mexique, Chine, Niger, Canada et Pays-Bas…) ;
  • 68,68% d'articles traitant d'un des sujets relatifs aux 17 ODD sur les 5 dernières années (capital humain, transition énergétique bas carbone, innovation sociale…).