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L’auteur plaide en faveur d’une plus grande implication des entreprises de toutes tailles dans le débat politique et la gouvernance des Etats et des organisations internationales. Il confère à la RSE toute sa dimension stratégique. Les entreprises sont en effet les principaux leviers du développement durable. Elles contribuent par leurs actions à assurer la compatibilité entre la micro et la macro-économie. Les mutations technologiques, économiques et sociales engagées depuis les années 1980 ont fait prendre conscience aux gouvernants et aux opinions publiques que le capital naturel s’épuise et que la valeur créée est répartie de façon de plus en plus inéquitables. La société civile - et notamment, la génération des Milléniaux – attend des entreprises une plus forte implication dans l’effort de tous les corps sociaux en faveur de la durabilité. L’auteur rappelle que la notion de « valeur durable » - opposée à celle de valeur financière - a été posée par Porter à la fin du XXe siècle, mais qu’elle demeure encore méconnue. Il appartient à l’entreprise de la mettre véritablement en œuvre.