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À l’ère des économies numérique et collaborative, le partage d’emploi (job sharing) revêt une plus grande échelle et est exercé avec plus d’efficacité. Apparu aux États-Unis au cours des années 1960, le terme « job sharing » recouvre plusieurs employés partageant un poste à plein temps avec des tâches interdépendantes et une responsabilité commune. Cette notion innovante est fondée sur 3 principes : un choix volontaire ; une responsabilité commune entre des partenaires de tous sexes et générations ; un poste à temps complet. Il concerne des postes à haute responsabilité, incluant la gestion de collaborateurs. Depuis le début du 21e siècle, les générations Y et Z recherchent un équilibre entre vies professionnelle et privée et une diversité d’’emplois. Ils s’intéressent de plus en plus au partage de l’emploi.
L’ouvrage comporte trois parties. La première réunit les réflexions sur le partage d’emploi dans le contexte de la 4e révolution industrielle portant les hautes technologies. Les auteurs comparent les évolutions des pratiques collaboratives sur les marchés de l’emploi en Suisse, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France et en Hongrie. La deuxième partie analyse les avantages et les limites du partage d’emploi : les problèmes liés au genre et à l’intergénérationnel ; l’influence sur la carrière (top sharing). Elle livre une réflexion sur les politiques ciblées de promotion des nouveaux modèles de flexibilité, et présente les positions des syndicats hostiles à une trop grande flexibilisation de l’emploi. La troisième partie relate diverses expériences dans des contextes nationaux différents. Elle analyse les profils des partageurs et de leurs coaches.