La revue Vie et Sciences de l'Entreprise (VSE) déjà classée FNEGE émergente en 2019 est maintenant classée FNGE 4 !!!

L’auteur est professeur et titulaire de la chaire d’économie Jean Baptiste Say au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Il est également le Président de l’Institut France Stratégie, qui communique et produit des travaux sur l’Iconomie, et l’auteur de nombreux ouvrages et essais d’économie politique.
Selon ce dernier la France peut redevenir une grande puissance politique, scientifique, économique et militaire pour faire face aux défis qui assaillent les pays européens et reprendre une place de leader dans les transformations en cours.
Pour cela il propose un cadre de réflexion politique et philosophique et un diagnostic du monde actuel. A partir de ces éléments il propose un cadre stratégique acceptable.
L’ouvrage s’appuie sur trois principes directeurs : il y a une hiérarchie de valeurs et de vérité dans les fruits de l’action des hommes et donc « tout ne se vaut pas » ; une société libre et forte est fondée sur les « droits d’être » et combat les « droits à avoir » ; le travail est émancipateur et la refondation de la France ne peut se faire que sur le travail, l’effort et la recherche permanente de l’excellence.
La perception du travail émancipateur est altéré en France par deux évolutions : la première dans les années 1960 les mouvements luttant contre l’aliénation offrent une vision négative du travail comme frein à l’épanouissement personnel ; dans les années 1990 la confusion mentale des élites dirigeantes françaises leur fait confondre la sortie de la deuxième révolution industrielle avec l’entrée dans un monde post-industriel et post travail dans lequel le partage du travail est une étape transitoire avant sa disparition.
La réalité c’est que nous sommes entrés avec les années 1990 dans une troisième révolution industrielle hypercapitaliste et hyperentrepreneuriale dans laquelle le travail des chercheurs, des ingénieurs et des opérateurs de production est plus que jamais au cœur des transformations du monde économique et social. Le travail change de nature mais ne disparaît pas. C’est l’entreprise mobilisant toutes les énergies de ses acteurs qui est au cœur des mutations industrielles de la nouvelle économie entrepreneuriale.
Dans le cadre de la double mutation (Iconomie entrepreneuriale et métropolisation de la croissance) les principales faiblesses françaises à combler sont le poids écrasant de la fiscalité du capital et un effort de travail insuffisant. Il convient de mettre en place un changement complet d’environnement fiscal et social, de politique économique, d’orientations militaires et de système institutionnel pour que la France puisse rebondir.
Ce changement porte sur : la réindustrialisation du pays par l’Iconomie entrepreneuriale ; la réorganisation du territoire autour de trois réseaux métropolitains ; la réécriture du contrat social correspondant à nos traditions politiques et aux enjeux des mutations en cours.
L’auteur nous livre des réflexions à découvrir alors que la société française est soumise à des mutations très fortes de son environnement.