L’auteur rejette la thèse de la “stagnation séculaire” qui frappe depuis 2008 les économies occidentales, malgré les programmes de relance et les politiques monétaires accommodantes. Il estime que l’accélération de l’innovation impulsée par la révolution numérique va détruire les emplois les moins qualifiés, mais va également entraîner des gains de productivité, la création de nouveaux types d’emplois créateurs de valeur et de nouveaux leviers de croissance économique. Il craint toutefois que la domination des marchés par les leaders de l’internet – les GAFAM – ne contribue à creuser un peu plus la fracture numérique et donc sociale. Il s’interroge sur l’intérêt d’un démantèlement de ces global companies. Il propose 17 mesures qui contribueraient à relancer la croissance en France. On peut retenir dans la proposition n° 4, la création d’un crédit d’impôt de transformation numérique et dans la proposition 8, la suppression de l’Habilitation à Diriger des Recherches pour renforcer l’autonomie des jeunes chercheurs. Selon l’auteur la HDR retarderait la possibilité pour de jeunes chercheurs entreprenants d’animer des équipes dès l’obtention du Doctorat ce qui met en déphasage la France avec l’ensemble des pays développés sur ce sujet.